Le métier de responsable d’agence est une profession aussi complète que polyvalente, faisant appel à des compétences variées. En effet, management, relation client et excellente organisation sont indispensables. Le/la responsable d’agence a pour mission d’encadrer les équipes sur le secteur dont il/elle a la charge. Il/elle assure également un contact et un suivi constants entre les bénéficiaires, leur famille et l’agence. 

Sabrina est responsable de l’agence PROSENIORS à Saint-Laurent-du-Var. Elle nous livre son expérience et nous parle de ses missions au quotidien au sein de PROSENIORS.

Depuis quand travaillez-vous chez PROSENIORS ? 

J’ai rejoint PROSENIORS il y a 6 ans. J’ai toujours travaillé dans cette agence et j’ai commencé en tant qu’auxiliaire de vie !

Pouvez-vous nous parler de votre expérience ?

J’ai fait de la coordination dans le secteur hôtelier, ça ressemblait un peu au métier de responsable de secteur sauf que l’on mettait en place les femmes de ménage dans le complexes hôteliers, il y avait déjà l’aspect d’organisation des plannings. Ensuite je suis devenue maman !

J’ai ensuite déménagé dans l’arrière-pays et j’ai fait la connaissance d’une dame qui était atteinte d’un diabète assez important. Elle avait besoin d’aide et recherchait une auxiliaire de vie. J’ai commencé à m’occuper d’elle assez régulièrement. Mon entourage me faisait remarquer que je m’occupais de cette dame de manière spontanée ; je me suis donc demandé pourquoi je n’en faisais pas mon métier.

J’ai ensuite été embauchée d’une structure dans le Var et c’est comme ça que j’ai découvert le métier. Pour la première fois, j’ai senti que c’était quelque chose qui m’apportait beaucoup ! Je suis revenue vivre à Saint-Laurent-du-Var et j’ai répondu à une annonce qui était à la base… une annonce de chauffeur-accompagnateur chez PROSENIORS ! J’ai été recontactée à l’époque par Jennifer qui était à l’époque Chargée de Recrutement pour passer un entretien pour être auxiliaire de vie. C’est dire à quel point il fallait que ça arrive (rires).

 

J’ai été auxiliaire de vie pendant 2 ans, j’ai adoré cette période et j’ai eu la chance que l’on me fasse suffisamment confiance en me mettant sur des misions de handicap lourd ou de dépendance. C’étaient les plus belles années de ma vie ! Je rentrais chez moi le soir en ayant cette sensation d’avoir réellement apporté quelque chose, cette sensation de bien-être que je n’avais connue avant.

On m’a d’abord proposé le poste de responsable de secteur et ma première réponse était non, car j’avais peur du terrain et ce que cela pouvait m’apporter. Finalement on a fait une petite immersion au bureau et j’ai choisi ce métier.

Qu’est-ce qui vous fait vous lever le matin ?

Doriane (rires) — Doriane est responsable de secteur à Saint-Laurent-du-Var ! Avant tout, pour ma part, c’est de me dire que je vais pouvoir aider, apporter quelque chose.

Et bien entendu les auxiliaires de vie et les bénéficiaires, en faisant les bons choix et en leur apportant notre soutien et notre aide.

Quels sont vos principaux défis professionnels ?

Arriver à trouver le juste milieu pour être suffisamment à l’écoute et attentif, tout en étant assez strict pour ramener les choses à leur place. En découle tout le reste : la répercussion au niveau des bénéficiaires. C’est être là dans les bons moments comme dans les mauvais. Ce n’est pas forcément simple mais c’est important.

Que préférez-vous dans votre métier ?

C’est vraiment le contact avec le public fragile.

Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui voudraient emprunter cette voie ?

Tout d’abord, il n’y a pas de profil type : ce n’est pas une question de formation ou d’études mais plus de tempérament avant toute chose. Il faut aimer l’imprévu car nos journées ne sont faites que de ça ! On arrive le matin en ayant des plans et à la fin de journée, on se rend compte que l’on a fait complètement autre chose.

Il faut aussi que la personne arrive, au milieu de tout ce chahut, à être suffisamment attentive et à l’écoute, que ce soit au niveau des bénéficiaires que des auxiliaires de vie. Elle doit faire preuve de psychologie.

Cela requiert une grande polyvalence tout simplement !

Qu’est-ce qui vous plaît le plus chez PROSENIORS ?

Depuis toujours, ce qui a déterminé mon choix même en tant qu’auxiliaire de vie, c’étaient les valeurs que je ne retrouvais pas dans les autres structures. Ça a été le fil conducteur depuis ces six ans.

Quel est votre plus bel accomplissement professionnel ?

C’est très difficile d’en choisir un ! Finalement, nos journées sont ponctuées de défis : c’est arriver à faire une mise en place qui semble impossible : c’est le quotidien au sens large.

Quel est votre animal totem ?

Le cerf ! A l’époque ou j’habitais dans l’arrière pays, il y avait beaucoup de cerfs et de potagers. Il y avait alors un cerf qui venait souvent pour manger dans le potager et au fur et à mesure, nous nous sommes rapprochés.